N° PA00086090 - Passage des Panoramas et ses galeries annexes (galeries Feydeau, Montmartre, Saint-Marc, galerie des
Mis à jour le 16-05-2023
Adresse :
Saint-Marc (rue) 10 ; Montmartre (boulevard) 11, 13 ; Vivienne (rue) 38
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété privée
Auteur :
Gisard Jean-Louis (architecte)
Siècle :
1ère moitié 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
Date :
1974/07/07 : inscrit MH ; 2009/07/10 : inscrit MH ; 2012/11/26 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Le passage et les galeries elles-mêmes, à l'exception des parties modernes incluses dans l'immeuble sis 10, rue Saint-Marc ; les façades et les toitures des immeubles sis 10, rue Saint-Marc, 11, 13, boulevard Montmartre et 38 rue Vivienne comportant les entrées du passage : inscription par arrêté du 7 juillet 1974, modifié par arrêté du 26 novembre 2012 - Les pièces 1, 2, 4 et 5 avec leur décor de l'ancienne boutique du graveur Stern, 47, passage des Panoramas (cad. AG 63, lot 32, cf plan annexé à l'arrêté) : inscription par arrêté du 10 juillet 2009
Historique :
C'est l'un des passages parisiens les plus précoces. Son nom est associé aux deux panoramas de 1799, construits à l'extrémité de l'ancien hôtel de Montmorency, datant de 1706, et dont l'entrée principale s'ouvrait sur la rue Feydeau. Dans un même temps, William Thayer, armateur américain et promoteur, après avoir acquis l'hôtel, ouvrit entre ces rotondes un passage couvert bordé de boutiques, qui permettait l'accès direct depuis le sud. Le passage des Panoramas était alors un raccourci entre le quartier du Palais Royal et les quartiers neufs qui commençaient à se construire au-delà du boulevard. De plus, la construction du théâtre des Variétés en 1804 attira de nombreuses foules. Le porche d'entée était aménagé dans le porche de l'ancien Hôtel de Montmorency. Initialement, le passage se composait d'une seule allée couverte et d'un seul étage sans toiture. Le passage des Panoramas vit un remaniement complet lors de son extension en 1834, où l'hôtel de Montmorency fut sacrifié, et se vit doter de différentes ramifications par l'architecte Jean-Louis Gisard, en plus de son axe principal : les galeries Saint- Marc, des Variétés, de la Bourse, Feydeau, et Montmartre. La façade de la rue Feydeau fut détruite au profit d'une architecture moderne.