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N° PA00086024 - Galerie Vivienne, anciennement appelée galerie Marchoux

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
Adresse :
Petits-Champs (rue des) 4 ; Vivienne (rue) 6 ; Banque (rue de la) 5, 7
 
75002 Paris 2e Arrondissement
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une société privée
Auteur :
Delannoy F.-J. (maître de l'oeuvre) ; Saltet Marc (architecte)
Siècle :
1er quart 19e siècle
Date :
1974/07/07 : inscrit MH ; 2012/11/26 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

La galerie elle-même avec son décor, y compris l'escalier avec sa rampe en fer forgé du n° 13 ; les façades des immeubles sis 4, rue des Petits-Champs, 6, rue Vivienne et 5, 7, rue de la Banque : inscription par arrêté du 7 juillet 1974, modifié par arrêté du 26 novembre 2012

Historique :

La création de la galerie Vivienne est due à M. Marchoux, notaire, qui habitait un hôtel situé au numéro 6 de la rue Vivienne. Il racheta cet hôtel, ainsi qu'une maison au numéro 4 de la rue des Petits-Champs, et une maison située passage des Petits-Pères. Sur cet emplacement privilégié, il fit construire un passage couvert, portant son nom, sur les plans de l'architecte F.-J. Delannoy. La galerie fut rebaptisée galerie Vivienne en 1825. Le passage était très fréquenté en raison de sa situation exceptionnelle : c'était un endroit calme, permettant de couper la rue Vivienne et la rue des Petits-Champs, toujours encombrées, mais surtout, il était à proximité du Palais Royal. La compagnie de spéculateurs Adam et Cie, voyant le vif succès de la galerie, décida de construire la galerie Colbert qui fut toujours considérée comme la grande rivale de sa voisine (notice Mérimée PA00086023). Mais, la galerie Vivienne se démarquait par la grande diversité des espaces, l'éclat des boutiques et l'animation du commerce. Construite sur un terrain étroit et irrégulier, l'architecte avait dû conserver la plupart des constructions déjà existantes pour une question d'économies. Désaffectée sous le Second Empire, elle connut peu de succès par la suite et fut menacée plusieurs fois de destruction. Divers travaux ont été entrepris à la fin du 20e siècle, sous la direction de l'architecte Marc Saltet.