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N° 61860377 - Journée patrimoine 2018 - Visite de la Bibliothèque de l'Arsenal

Mis à jour le 16-09-2018
Journée Patrimoine 2018
  :
Bibliothèque nationale de France - Site de l'Arsenal
Adresse :
1 rue Sully
 
75004 Paris 4e Arrondissement
Téléphone :
01 53 79 39 39
Site Internet :
Coordonnées GPS :

Localiser :

Lieu :

Description :
Arsenal fondé au XVIe siècle par Louis XII. En 1599, Sully est nommé Grand Maître et fait exécuter des travaux d'agrandissement. Son successeur fait décorer les appartements par le peintre Quillerier, élève de Vouet. A la fin du XVIIe siècle, l'Arsenal devient résidence d'artistes et de savants, logés par le roi. Au XVIIIe siècle, le duc du Maine fait agrandir et embellir l'Arsenal par l'architecte Germain Boffrand. En 1757, l'Arsenal est confié à René d'Argenson, marquis de Paulmy, qui constitue une bibliothèque ouverte au public à partir de 1797. Entre 1856 et 1870, Théodore Labrouste restructure les bâtiments, dont le pavillon d'entrée et les façades rue de Sully. Destruction partielle en 1871 suite à un incendie. La bibliothèque de l'Arsenal fut rattachée à la Bibliothèque nationale (BnF) en 1934.
Trajet :
M7 Sully-Morland M1, M5, M8 Bastille Bus 67, 86, 87

Manifestation :

Description Longue :
Au commencement, du temps que le « gros mur » de Charles V longeait le bras de la Seine coulant où passe de nos jours le boulevard Morland, un fait du prince : François 1er s’approprie le terrain où la Ville entrepose son artillerie, pour y implanter l’arsenal royal. Ses successeurs en mènent activement la construction, sur des plans de Philibert de L’Orme : à la fin du XVIème siècle, l’Arsenal est opérationnel. Deux explosions spectaculaires jalonnent ses débuts, au grand dam du voisinage. Avec la nomination de Sully à la grande maîtrise de l’Artillerie, l’Arsenal connaît son âge d’or : il s’agrandit en surface, les bâtiments se multiplient. Le plus prestigieux étant le Grand Logis, hôtel du Grand Maître, pour lequel on reprend « le premier dessein », celui de Philibert de l’Orme. Le plan de Gomboust montre la structure à cinq cours ; la deuxième est celle du Grand Maître. Dans cette vaste enclave coexistent alors l’activité industrielle, l’administration, la vie militaire et une vie de cour. Sully, qui aime le faste, y donne des fêtes somptueuses. Henri IV se plaît à l’Arsenal. Il y vient souvent et même y réside. A son initiative, on aménage, en bordure de Seine, une longue allée plantée de trois rangs d’ormes, le mail, qui devient vite une promenade à la mode. Tout au long du XVIIème siècle, l’Arsenal abrite des tribunaux : en 1631, Richelieu y établit une chambre de justice pour juger le crime de fausse monnaie ; on a dit que ce tribunal –aux ordres– aurait surtout servi les vengeances du cardinal. C’est à l’Arsenal qu’est instruit, en 1661 le procès du surintendant Fouquet, en 1675 celui de la marquise de Brinvilliers ; que siège, à partir de 1679, la Chambre ardente, en charge de l’Affaire des poisons. En 1755, la charge de Grand Maître est supprimée, l’Arsenal sera administré par un gouverneur, ayant titre de bailli d’épée de l’Artillerie. La Révolution aurait dû être catastrophique pour l’Arsenal, toutes les conditions étant réunies pour générer un vandalisme dévastateur. Or la bibliothèque traverse les années révolutionnaires dans une sérénité qui tient du miracle. Les derniers jours de la Commune sont lourds d’angoisse pour l’Arsenal : le 15 mai 1871 l’incendie dévore les greniers d’abondance, ces gigantesques bâtiments qui s’alignent sur 350 mètres au bord du canal Saint-Martin. Ils flambent d’autant plus fort qu’ils contiennent encore de l’alcool et des grains. Que le vent tourne, et c’en est fait de l’Arsenal. On descend en hâte les manuscrits dans les caves, et le personnel se relaie pour « surveiller le vent » : une fois encore la chance est du côté de la bibliothèque. Visite: Après l’entrée par la rue de Sully, on monte par un grand escalier (vers 1635) aux balustres de pierre puis de bois. On traverse un ancien appartement habité notamment par Charles Nodier qui y tint un célèbre salon littéraire (la roue à livres du XVIIème siècle provient du couvent des Capucins). Dans l’antichambre du salon de musique, on peut voir une pendule aux quatre parties du monde (vers 1720) et un cabinet en laque du Japon (fin du XVIIème siècle). Les dessus de porte reproduisent les bas-reliefs de la fontaine de Grenelle sculptée par Bouchardon. Les appartements de la Marquise de la Meilleraye constituent le seul décor d’époque Louis XIII subsistant aujourd’hui à Paris (les fenêtres donnaient sur la Seine dont un bras fut comblé en 1844 pour ouvrir le boulevard Morland). [Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)
Conditions Tags :
Gratuit

Horaire :

Horaire :
dimanche 16 septembre - 10h00 à 19h00
HoraireLight :
Dimanche 16 septembre, 10h00
DateDebut - DateFin :
16/09/18 - 16/09/18