Description :
L'ambassade d'Afghanistan est installée avenue Raphaël depuis 1937. Auparavant, depuis 1923, l'Afghanistan entretenait une légation installée dans un hôtel particulier, 57, avenue Henri-Martin. Son ambassadeur est, depuis 26 juillet 2016, Abdel-Ellah Sediqi.
Trajet :
Métro La Muette ou Ranelagh. En face des jardins du Ranelagh.
Description :
Le fil du partage tissé par des mains d’enfants, d’artistes plasticiens, photographes, vidéastes, créateurs de mode et artisans.
Description Longue :
L'ambassade de la R.I. d'Afghanistan en France ouvre, pour la troisième année consécutive, ses portes au public.
C’est en 1938 que l’Afghanistan a acheté le magnifique bâtiment du 32 avenue Raphaël. Le gouvernement – royal, à l’époque de l’acquisition – est le huitième propriétaire de cet hôtel particulier, construit après l’annexion en 1864 par la ville de Paris des terrains du bois de Boulogne qui faisaient partie auparavant de la commune de Passy.
Nous suivrons encore le fil du partage grâce à Patrick Pleutin, artiste français pour qui l’Afghanistan et en particulier Bamiyan est un lieu fascinant par sa dramaturgie. La passerelle de verre de l’ambassade d’Afghanistan sera le théâtre de renaissance éphémère des dessins détruits des grottes de la vallée de Bamiyan. L’artiste dessine sur les vitres du jardin d’hiver de l’ambassade les œuvres effacées par le temps et les destructions dans les grottes de la vallée puis les fait disparaître. Son travail « est soumis à l’effacement, car c’est retrouver le sens profond du passage du temps, de la fragilité, de l’éphémère, notions auxquelles nous renvoie l’érosion de lieux si grandioses ». La jeune musicienne Donna Nassery accompagnera la performance de dessin au Robâb.
Patrick Pleutin projettera aussi son film « Les fantômes de Bamiyan » qui raconte l’histoire d’Ali, artiste hazara. Ali se rend sur un site archéologique qui a longtemps abrité les statues monumentales de Bouddha, détruites par les talibans en 2001. Il entreprend un voyage dans le temps en s'employant à retrouver les volumes et les couleurs des oeuvres disparues. C'est d'abord en capturant les traits des habitants de la région qu'il fait un premier lien avec le passé. Les dessins colorés deviennent des témoignages de la culture et des traditions régionales. Muni d'une plaque de verre, l'artiste explore les innombrables grottes pour retrouver les traces des fresques détruites. Sur leurs parois, on aperçoit à peine les traces de peintures vieilles de quelques centaines d'années. Ce paysage chaotique devient le fond de peintures nouvelles où l'artiste entreprend de redonner vie aux formes colorées du passé. Ce documentaire est la trace de dizaines d'oeuvres éphémères, dessinées et aussitôt effacées, finalement soumises au même sort que les statues qui paraissaient pourtant inébranlables.
Durée 30 minutes, production Patrick Pleutin et 24 images.
[Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)
Conditions Tags :
Gratuit
Horaire :
dimanche 16 septembre - 11h00 à 12h00
dimanche 16 septembre - 14h00 à 15h00
HoraireLight :
Dimanche 16 septembre, 11h00, 14h00
DateDebut - DateFin :
16/09/18 - 16/09/18
