Trajet :
M4 St-Germain-des-Prés / Bus 24, 27, 39, 95
Description :
lieux accessibles : Cour vitrée Amphithéâtre d'honneur Entrée de la salle Stratis Andreadis Chapelle des Petits-Augustins Cour du mûrier Cour Bonaparte
Description Longue :
Héritière des Académies Royales de peinture et de sculpture créées sous l'Ancien régime, située au coeur de Saint-Germain des Prés au sein d'un site architectural exceptionnel, l'école nationale supérieure des Beaux-Arts est un établissement public à caractère administratif sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication. L'école occupe depuis 1820 les vestiges du couvent des Petits-Augustins (suite à la fermeture du musée des Monuments Français d'Alexandre Lenoir), de l'hôtel de Chimay (XVII-XVIIIe s.), ainsi que des bâtiments du XIXs érigés par les architectes François Debret et Félix Duban (Bâtiment des Loges, Palais des Etudes, atrium de la cour des muriers, etc...). Dans l'entrée et la cour d'honneur de l'école sont exposés l'avant-corps central du château d'Anet construit par Philibert de L'Orme pour Diane de Poitiers au milieu du XVIe s., l'ange de Francesco Bordoni, les éléments sculptés Renaissance de l'hôtel Le Gendre (ancien hôtel de la Trémoille), et des vestiges des Tuileries. La chapelle des Petits Augustins, ouverte au public lors des Journées européennes du Patrimoine 2013 : Le couvent des Petits-Augustins est construit autour d’une petite chapelle hexagonale, première à Paris à être surmontée d’une coupole, commandée par Marguerite de Valois, épouse divorcée d’Henri IV, dite la Reine Margot. La première pierre de l’église, qui sera construite en deux ans, est posée en 1817 par Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII. Le cloître et les autres bâtiments sont édifiées dès 1619. Pendant la Révolution, Alexandre Lenoir entreprend de réunir et présenter au public les vestiges architecturaux des monuments publics sauvés du vandalisme (éléments sculptés provenant des églises, gisants de Saint-Denis, œuvres venant du Louvre…). Il ouvre dès 1795 un musée des Monuments français. En 1816, les œuvres sont restituées aux églises et aux familles et les bâtiments conventuels sont détruits. Seules subsistent l’église, la sacristie et la chapelle hexagonale, destinées à s’intégrer dans la nouvelle « Ecole royale et spéciale des Beaux-Arts », qui comportera un musée des modèles, antiques et italiens notamment, conçu par l’architecte Félix Duban. L’Ecole continue de recevoir des dons d’œuvres originales médiévales et renaissantes, en souvenir du musée disparu d’Alexandre Lenoir. La Chapelle des Beaux-Arts, vestige de ces tentatives successives, présente un condensé de l’histoire de la sculpture en Europe du XVe au XVII e siècle et témoigne de la vision romantique du patrimoine propre au XIXe siècle. Sur sa façade a été plaqué le splendide portail du château d’Anet de Philibert Delorme (XVIe siècle). L’intérieur contient un certain nombre de sculptures originales, du XVIe siècle et de la Renaissance, et des moulages en plâtre d’œuvres célèbres : chaire à prêcher de la cathédrale de Pise, le Colleone, statue équestre de Verrocchio et Leopardi, dont l’original est installé sur une place vénitienne, œuvres de Michel-Ange pour les Médicis à l’église San Lorenzo de Florence…
