Description :
Les missions et le rôle de l’Inspection du travail auprès des entreprises et des salariés.
Description Longue :
JOURNÉES DU PATRIMOINE 2014 : OUVERTURE AU PUBLIC DE L’HÔTEL DU CHÂTELET L'Hôtel du Châtelet est un bâtiment néoclassique du XVIIIème siècle situé au 127 rue de Grenelle dans le 7e arrondissement de Paris. Il a été construit entre 1770 et 1776 pour abriter la résidence du duc du Châtelet qui a mené une carrière de militaire et d’ambassadeur sous Louis XVI. Racheté par les Domaines Nationaux en 1800, le bâtiment a abrité successivement : le siège de l’École des Ponts et Chaussées, la résidence des intendants de la Maison de Napoléon Ier et Louis XVIII, l'ambassade de l'Empire Ottoman, celle de l'Empire d'Autriche, puis le siège de l'Archevêché de Paris jusqu'en 1905 avant de devenir, l'année suivante, celui du ministère du Travail et de la Prévoyance sociale qui vient d'être créé. René Viviani est le premier titulaire du poste. Des travaux de restauration ont lieu dès 1908, 622 460 francs ayant été alloués par un article de loi / un état des lieux établi vers 1910 note à propos de l'hôtel « un état de délabrement effroyable ». L'architecte du gouvernement, Guillaume Tronchet, qui a également construit les nouveaux bâtiments du 14, avenue Duquesne (visitable pendant les journées du patrimoine) est chargé des travaux, lesquels durent jusqu'en 1911, date à laquelle il est classé Monument Historique. Ce bâtiment emblématique de l’architecture néo-classique et qui présente une belle ornementation des pièces du XVIIIème siècle, est l’œuvre de Mathurin Cherpitel, élève de Blondel et AJ Gabriel. Le 22 mai 1968, la France paralysée compte plusieurs millions de grévistes. Le gouvernement de Georges Pompidou décide d’ouvrir des négociations avec les syndicats et le patronat. La séance s’ouvre le 25 mai. Les négociations se déroulent dans ce que l'on appelle aujourd'hui la « salle des Accords ». Elles aboutissent, à l’aube du lundi 26 mai, aux propositions de Grenelle, qualifiées à tort d’accords de Grenelle, personne ne les ayant signés. Dans les années 2000, plusieurs rénovations sont entreprises sous la responsabilité de Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques : il s'agit parfois de travaux de maçonnerie (notamment la courette Est, alors assez dégradée) mais surtout de modernisation et d'adaptation aux normes de sécurité en vigueur. En 2005, les caves sont transformées en salles de réunion, les huisseries d'origine sont restaurées et l'on mène les travaux de sécurité incendie, de sécurité électrique, d'accessibilité des personnes à mobilité réduite et d’économies d’énergie (système d'alimentation en eau en circuit fermé pour la fontaine, stores d'occultation pour les fenêtres exposées plein sud côté parc, double vitrages isolants des salles d'apparat). Dès mai 2012, l'hôtel est fermé pendant deux ans afin d'être totalement rénové, pour un budget de 4,6 millions d'euros (travaux et prestations intellectuelles), impliquant notamment les mises aux normes électriques, l’isolation des fenêtres pour limiter le budget chauffage, la construction d'un ascenseur pour personnes à mobilité réduite, la réfection des lourdes portes d'entrée à têtes de lion et la restauration des parquets anciens qui ont été entièrement démontés, restaurés et replacés. 58 entreprises ont participé à ce chantier de rénovation. Le cabinet du ministre était alors hébergé durant les travaux au n° 101 de la même rue, au sein de l'hôtel de Rothelin-Charolais, ancien siège du ministère de la Fonction publique.
